2 janv. 2011

Thabok-Pakkading (103 km+12)

Le démarrage de ce 2ème jour n'est pas bien efficace, puisque je trouve le moyen de perdre un de mes gants, juste après avoir acheté un truc pour mon petit déj, un truc que j'avais pris pour des bananes épluchées, ça en avait la couleur et l'aspect, mais grande déception, c'était pas bon du tout, salé et piquant, servi avec un petit sachet contenant une poudre beige, que dans mon idée de bananes j'avais pris pour du sucre, mais en réalité, le tout était immonde. Ca pourrait être une sorte de grande gousse de haricot blanc mariné, car j'y trouve à l'intérieur des sortes de graines de la forme de haricots. Si quelqu'un voit ce que c'est ...
Ca ne m'a pas vraiment réjouie, comme semblant de petit déj, d'autant plus que je dois faire un aller retour de 12 km pour récupérer ce gant, au moins il était toujours là !
Finalement, je me venge un peu plus loin, avec une très bonne soupe de nouilles, servie dans un petit endroit tout isolé, par une famille très sympa, où on m'apprend à dire 3 mots en lao.
 Plus tard dans la matinée, pause Green Tea, je pense que ça va devenir ma boisson fétiche de la saison, avec le Black tea, ça fait 500 ml de boisson un peu énergisante peu sucrée et bien désaltérante.
La route se rapproche du Mékong qu'elle longe de temps en temps. Elle est toujours aussi bonne, un peu plus granuleuse, vraiment peu de circulation, surtout des 2 roues, et il y a quand même toujours un peu de vent, mais pas trop ! Je suis pas fâchée d'avoir des cale-pieds, et quelques petites montées me permettent de tester le plus petit développement.
Je passe la ville de Paksane, c'est trop tôt pour y faire escale, et les gravillons qui recouvrent sa  voie principale ne m'inspirent pas (poussière), je compte sur la chance pour qu'il y ait bien une GH à Pakkading, qui sera à une distance qui me convient mieux.
Aujourd'hui aussi, je fais une pause fraîcheur dans le jardin ombragé d'un temple au bord du Mékong.
 
Pakkading est un gros village-rue avec un arrêt de bus, un côté de la rue est consacré aux restos, l'autre à des magasins de type "épicerie", qui vendent un peu tous la même chose.
La guest house est très grande, couloirs (où je peux laisser mon vélo à l'abri) et escaliers très larges, vide, à la soviétique. C'est un gamin d'une douzaine d'années qui me reçoit, me fait visiter une première chambre air cond et TV, puis une plus simple avec ventilo, c'est lui qui encaisse et c'est encore lui à qui j'aurai affaire en partant le lendemain. Je me demande bien où sont passés les adultes !
Je ressors, pas en vue d'un gueuleton, mais au moins un petit fried rice pour changer de la noodle soup, mais faut croire que tous les restos se sont donnés le mot, et ça semble être le plat unique ce soir!
Comme je suis bien fatiguée, ça ne me coûte pas trop de me coucher à 21H30.  A minuit, j'entends quelques pétards, il y a du chahut dans la GH, et même quelqu'un ouvre la porte de ma chambre (elle ferme pas !), mais mon « Qu'est-ce que c'est ?» pâteux a découragé les chahuteurs, dire que je croyais être la seule cliente !

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