11 janv. 2011

Don Khone et Don Det

RV 6h30 pour le petit dej, puis à 7h avec notre agent qui nous confie à son petit frère, le conducteur de la pirogue à moteur. C'est quand même très très long pour atteindre Don Khone (ne pas confondre avec Don Khong ! d'où nous partons), plus d'une heure et demie (et 10 minutes de plus pour le retour, vu qu'on est contre le courant!).



Mais l'arrivée sur ces iles est vraiment d'enfer, c'est complètement exotique et dépaysant, avec tous ces cocotiers, les bungalows en bambous.

 Par contre, c'est bcp plus animé, plus de touristes (la plupart en bicyclette de loc).
D'un commun accord, nous refusons de louer des bicyclettes pour faire les 4 kms annoncés pour atteindre les fameuses chutes de Li Phi (ou Somphamit), nous passons devant une école où se trouvent les restes de cette belle bâtisse coloniale (mais heureusement les cours se font dans des bâtiments plus sécurisés),


puis nous coupons par le jardin d'un petit temple, puis à travers des bosquets d'arbres et de bambous aux formes assez délirantes, finalement, le raccourci pédestre ne fait que 1,5 km !


Le site des chutes est vraiment spectaculaire et sauvage. On comprend pourquoi le Mékong n'est plus navigable ici, et nous devons embarquer sur une autre pirogue, plus petite et plus basse pour continuer la sortie qui consiste à s'approcher de la frontière cambodgienne, et à se poster sur un ilot pour tenter d'observer les dauphins.




En attendant l'arrivée de la cette pirogue, le guide nous coupe une noix de coco à la machette, et Mei surveille le petit-fils de la patronne du resto voisin.


La pirogue est assez instable tant que le moteur n'est pas démarré, mais c'est bien rigolo de passer les rapides au ras de l'eau, surtout que ça va assez vite. La navigation n'est pas évidente ici, il y a de nombreux rochers et bancs de sable.

Les arbres poussent tout couchés dans le sens du courant. On se demande à quoi ça doit ressembler pendant la saison des pluies !




L'attente est longue sur le rocher au soleil de la i-journée, avant d'apercevoir quelque chose, et l'heure est la plus chaude, peut-être que les dauphins font la sieste! Heureusement, même sans les dauphins, le spectacle est superbe, et aucun d'entre nous ne regrette la sortie.
On renonçait à se demander combien de temps on accepterait d'attendre encore quand on a commencé à voir quelques sauts de dauphins. Mei me fait remarquer combien les dauphins laotiens sont paresseux, même leurs sauts sont lents et rares, comparés aux dauphins australiens, plus vifs! En fait je pense que la différence vient de ce que ce sont des dauphins d'eau douce.
Ne cherchez pas les dauphins sur les photos, bien sûr que j'ai pas pu les prendre !









Déjeuner près des chutes, puis nous allons nous baigner et retour sur l'ile, malheureusement nous n'avons plus le temps de nous balader voir la locomotive et les vestiges du chemin de fer (construit à la fin des années 20) qui faisait 14 km de long, reliant les 2 iles Don Khone et Don Det par un pont toujours existant.
Le retour est assez long, mais avec le soleil dans le dos, les couleurs sont superbes, et on a tout le loisir d'observer la vie quotidienne au bord du Mékong : l'entretien des petits jardins en bord de rivage, le bain des animaux, des enfants et des adultes (en fin de journée, tout le monde fait sa toilette dans le fleuve, les femmes en sarong), le puisage de l'eau, et surtout les pêcheurs lançant leur filet depuis leur barque par ce geste gracieux qu'on peut voir dans les documentaires.



Au retour, nous avons un petit mot de Rudi, le cycliste belge que chacun de nous a croisé (les australiens plusieurs fois déjà) qui vient d'arriver et nous attend à la terrasse au bord du Mékong avec une bière !

2 commentaires:

  1. anne-marie12/1/11

    ouaouh!! superbes images...vu d'ici, c'est tellement dépaysant et tellement lointain...tu dois te régaler! profites: ici c'est tout gris et humide..heureusement qu'on peut s'évader en te "suivant"!
    bises

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  2. Anonyme12/1/11

    Tous mes meilleurs voeux Joelle. Je te souhaite de belles rencontres. Merci de nous faire partager ton aventure au travers de ton blog. C'est toujours un plaisir de voir tes photos et de lire tes commentaires. Surtout ne fait pas l'impasse sur Siem Reap et le lac Tonle Sap avec ses villages mobiles vivant sur des radeaux qui se déplacent au gré des variations du niveau des eaux, provoquées par les crues du Mékong.
    Bises
    Jacqueline

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