7 janv. 2011

Savannakhet-Paksong 70 km

Avant de reprendre la route, je profite de l'heure matinale pour prendre quelques vues de bâtiments de type colonial construits avant les années 50 :
l'école voisine de la GH :
un des bâtiments de l' hôpital (vraiment très délabré):



, ils n'ont sûrement pas de moyens, mais j'aimerais pas tomber malade ici !et je me demande qui peut squater là-dedans ?
et comme petit déj, une noodle soup devant le Mékong
 la rue qui longe le quai

la terrasse de ma GH :
Je prends la route 9B rejoint la 13 au sud de Séno en 35 km. Pas mal de vent, et quelques montées,ce qui me fait râler, mais j'ai la pêche,est-ce la noodle soup qui me donne des forces, ou le vélo qui va bien ?
 Au lak 35, arrêt café froid+ biscuits au café, discute avec des collégiennes que je fais beaucoup rire, et la patronne.




Puis vers 13h, re-noodle soup, mais instantanée cette fois, avec des écoliers encore (ils n'ont pas de cantine ?), puis nescafé 3 en 1, et beignet sucré ! Discute avec la patronne,une jeune maman, derrière la boutique, un billard rassemble quelques collégiens en uniforme.
Quand j'arrive à Paksong, il est encore très tôt, mais je ne suis pas très sûre de trouver autre chose plus loin, et Paksé est à 160 km !
Vraiment un tout petit bourg sans touristes, mais 3 ou 4 GH. La mienne est très basique, derrière un grand magasin de petites motos Kolao (corée-laos).
Les sanitaires, très rustiques, se résument à une cuvette de WC style  lao, une grande cuve d'eau et un broc, mais j'ai trop besoin d'un shampooing, etc, à cette heure tôt dans l'après midi, il fait encore bien chaud et  l'eau n'est pas vraiment froide. Ceci dit, ça m'était jamais arrivé de me laver les dents au-dessus de la cuvette des ch...
Je fais même une petite lessive, que j'étends au soleil sur l'étendoir de la proprio, qui fait de la couture : elle cout des jupes traditionnelles lao, avec le large ruban coloré dans le bas, très jolies.
Pas d'internet ici, mais rencontres sympathiques : un resto qui ne sert pas (vacances?), mais ça n'empêche pas de discuter un moment devant avec la patronne et surtout sa fille de 20 ans, qui est « lawyer » (vu son âge, je comprends «étudiante en droit »), puis dans un vrai resto, commande très laborieuse pour essayer d'avoir autre chose qu'une soupe aux nouilles.
A ce moment, un canadien avec un petit garçon arrive en moto chercher des plats à emporter, et on parle aussi pendant qu'on lui prépare sa commande : marié à une laotienne, il a acheté une ferme à quelques kms de là, on parle du laos, du climat agréable en ce moment (les soirées sont à peine fraîches, ça fait du bien après l'ardent soleil de la journée), et il rigole en disant que sa femme et sa famille trouvent la saison froide et se couvrent excessivement ! Il n'a pas réussi à apprendre la langue lao, car il paraît qu'elle est très difficile, que le sens des mots est modifié selon l'accentuation qu'on met, et qu'on rit bien de lui quand il fait des tentatives.
Puis une tablée de laotiens arrive, mais la jeune femme s'adresse à moi en anglais : elle est en visite ici, car elle est née et vit actuellement en Californie. Ce moment est particulier pour elle, car c'est la 1ère fois qu'elle vient au Laos pour rencontrer sa famille : une soeur que son père a eu d'une autre femme, présente à la table avec son mari et son fils. Arrivée depuis seulement 3 jours, c'est la 1ère fois qu'elles se retrouvent. Super décalage avec sa vie aux USA !
Du coup, ce tout petit resto a pris des airs internationaux, avec cette convergence d'étrangers ce soir, c'est le canadien qui en est tout surpris, car il est habituellement le seul occidental ici.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire