Ma première journée à Luang Prabang, je la passe à flaner paresseusement dans les rues et les temples : car pour changer, cette ville est très riche en temples, plus beaux les uns que les autres, et autres monuments religieux, il s'en dégage une impression de sérénité et de paix incroyable, d'autant plus que la ville est à taille largement humaine, même si c'est la 3ème du pays, pas de bâtiments modernes, à étages ,d'ailleurs elle est classée au patrimoine mondial de l'humanité. Et qui dit temples, dit également moines, ça fourmille littéralement de moines, très jeunes pour la plupart, qu'on peut voir dans les enceintes des temples, mais dans les rues,très souvent avec un parapluie en guise d'ombrelle, les magasins, même les salles internet !
Il ne faut pas considérer un temple comme un monument, mais plutôt comme un monastère, un domaine plus ou moins vaste, où se trouvent différents édifices religieux, pagodes, chapelles, logements des moines, stupas, des pirogues géantes aussi (je pense que c'est en rapport avec la fête des pirogues, chaque temple concourant avec sa propre pirogue sur la rivière Nam), mais aussi des chiens, des chats, une basse-cour...
des jardins au bord du Mékong |
volatile en cage dans la rue |
commerçants de la rue Sisavangvong et moine |
Aucun touriste ici, mais quelques gaillards venus faire une cueillette de noix de coco : regardez celui-ci, grimpé au sommet, qui coupe les fruits, et le balance au sol, récupérés ensuite et rassemblés par ses collègues.
D'autres temples :
Puis, j'entame l'ascension du Mont Phousi, assez pénible, car il y a un paquet de marches, et il fait chaud, chaud, chaud !
Une fois là haut, je suis loin d'être la seule à avoir eu cette brillante idée d'y contempler le coucher du soleil sur le Mékong : tout le monde a déjà pris position, appareil photo prêt, on me dit que la veille était trop brumeuse, c'est pourquoi il y a du rattrapage ce soir. J'ai un peu de mal à m'insérer avec mon petit appareil au moment ultime, donc déception, le résultat n'est pas à la hauteur!
D'autres temples :
c'est encore jour de lessive ! |
le Centre Culturel Français, dans un bâtiment de style colonial |
Puis, j'entame l'ascension du Mont Phousi, assez pénible, car il y a un paquet de marches, et il fait chaud, chaud, chaud !
Une fois là haut, je suis loin d'être la seule à avoir eu cette brillante idée d'y contempler le coucher du soleil sur le Mékong : tout le monde a déjà pris position, appareil photo prêt, on me dit que la veille était trop brumeuse, c'est pourquoi il y a du rattrapage ce soir. J'ai un peu de mal à m'insérer avec mon petit appareil au moment ultime, donc déception, le résultat n'est pas à la hauteur!
Un peu plus tard, je m'aperçois, en allant traîner de l'autre côté, côté rivière Nam kane, que le spectacle est au moins aussi beau, car la pleine lune vient de se lever énorme et dorée, et là, personne pour l'admirer.
Dans la descente, on se demande ce que ça fait là :
d'autres étapes lors de la descente, par l'autre côté (Nam Kane) :Il y a encore une empreinte du pied de bouddha, mais là, on n'y voyait plus rien !
Je longe plusieurs ensembles de temples pour rejoindre ma GH, et des jeunes moines me saluent en anglais. Comme toujours, au début d'un premier voyage, on est toujours assez maladroit pour tenter des trucs inédits comme se lâcher dans un marché où il n'y a aucun touriste (alors que la supérette est si facile !), expérimenter la nourriture locale en absence de menu en anglais, prendre les transports en commun (plutôt que s'adresser au agences qui se chargent de tout, même des transferts en tuk-tuk). Passer une heure avec un moine bouddhiste de 20 ans fait partie de ces choses tout à fait intimidantes. Et en réalité, rien de plus facile : ils ne demandent pas mieux! c'est comme cela que j'ai fait la connaissance de Saysamon, moine depuis 5 ans au temple de Wat Sene Soukharam. Il apprend l'anglais et essaie de pratiquer le plus souvent possible, c'est pour cela que le soir, pendant son temps libre, il essaie de rencontrer des touristes. Il me pose des tas de questions sur mon voyage, sur ma famille, .... et lui me raconte qu'il vient d'un village des environs, qu'il visite sa famille assez souvent, qu'il apprend aussi ... le japonais par lui-même, qu'il regrette de ne pas pouvoir le pratiquer. Je comprends aussi que tous ces moines si jeunes sont des novices, qu'ils ne seront pas moines à vie, mais qu'il s'agit d'une formation de 6 ans, qu'ils reçoivent un enseignement général très sérieux, et que la très grande majorité retourneront à la vie laïque une fois leur formation finie, lui par exemple terminera dans un an.
Mi min riskas sendi komenton -dank'al la konsilo de Martine- post sendado de 'mail'. Mirindajxoj post mirindajxoj ! kion diri, krom envii vin kaj deziri al vi sukcesan daùrigon kaj baldaùan bicikladon !
RépondreSupprimerKisoj de J.
saluton karega
RépondreSupprimerneniu admiranta la lumon, KROM VI! sed kie estas la plej bela foto:la lunbrilo, aliflanke? tu nous a mis l'eau à la bouche et tu ne mets pas la photo!shame on you (pour rester dans la note du dialogue avec le jeune moine!)en fait je suppose qu'il t'a confondue avec une vulgaire touriste anglo saxonne espèce très répandue semble t'il en ces terres claffies de temples (fort beaux d’ailleurs )... mais si tu veux nous lui faisons un mail pour dire que tu es bien mieux que ça, franco espérantiste, c'est le jour et la nuit en matière touristique!
bises
m@