15 févr. 2011

le voyage à Bangkok

Pour changer des merveilles d'Angkor : récit d'une petite journée galère dans les transports
On avait donc réservé pour 2 personnes et 2 vélos, et payé en conséquence pour nos vélos, c'est à dire une fois et demie plus cher que pour un siège passager.  Il était convenu qu'un minibus viendrait donc nous chercher avec les vélos à notre GH à 7h20 pour nous emmener au Big bus devant nous conduire à Poipet (frontière thaïlandaise), départ prévu 8h30.
Mais notre GH est informée d'un contretemps et nous affrète un tuktuk pour rejoindre le bus. Bien sûr le tuktuk est trop petit pour prendre tout le monde (mais la suite nous prouva que non ...), alors c'est moi qui voyage dedans avec les bagages :
tandis que Jean-Claude suit derrière
 avec le réceptionniste de notre GH, tout content d'essayer mon vélo : lui aussi voudrait me racheter le evélo. Mais il m'explique que le prix que j'en demande correspond à l'achat d'une moto !
Au centre ville, effectivement, un bus nous attend, mais c'est un bus ordinaire, avec des soutes toutes petites et déjà chargées à bloc. C'est pourquoi le chauffeur, qui n'avait pas été informé pour nos vélos, refuse de les prendre en charge.
Discussions, énervements, multiples coups de fils, mauvaise volonté, finalement le bus part sans nous, nous laissant avec vélos et bagages sur le trottoir. Un autre tuktuk arrive avec un responsable de la compagnie de bus qui repalabre, retéléphone et finalement nous demande de démonter les roues, ce qu'on fait en moins de temps qu'il faut pour le dire, on charge tout sur le tuktuk, et nous avec (quand on veut ... !)

on roule 400 m tandis que le gars de l'agence nous suit à l'arrière d'une moto, pour arriver .... à hauteur du même bus qui s'était garé un peu plus loin, je suppose rappelé et sermoné par son boss !
Le chauffeur râle encore, mais déplace une partie des bagages de la soute vers la cabine du bus et y charge nos vélos démontés, tout cela en moins de 3 minutes. Donc on s'installe nous aussi et on part enfin, à 9H, assez contrariés d'avoir été baladés comme ça, mais soulagés d'être partis.
Le bus doit déposer tout le monde à la frontière, et nous avons prévu de prendre le train de 13h55 pour Bangkok à la gare d'Aranya Pratet (la ville thaie à 6 km de la frontière), c'est le deuxième et dernier train de la journée, on ne doit pas le rater. Le choix du train est guidé par le fait que notre GH est tout près de la gare, et que ça nous évite donc de galérer en vélo dans la capitale.
Mais le bus fait plusieurs arrêts

dont un très commercial et très long 10 km avant la frontière dans un centre pour touristes, en vue de nous faire déjeuner, alors qu'il est à peine midi !
Le remontage des vélos  et des queues très longues pour les formalités (important flux touristique à Poipet, car c'est la porte pour Siem Reap) suffisent à nous faire renoncer à prendre le train.

On se retourne alors vers la formule bus, et cette fois-ci c'est vraiment un big bus
 et les vélos rentrent sans souci debout dans la soute.
On est seulement à 160 km pour Bangkok, mais on arrive dans les bouchons du dimanche soir et c'est vraiment de la folie, bloqués pendant près de 2h avant d'être déposés à Kao San Road, c'est à dire assez loin de notre GH.
Encore 3/4 d'heure assez folkos en vélo, dans les  bouchons, dans une ville qu'on connait pas, la nuit, et en plus avec la conduite à gauche !
Dommage, on n'était pas assez détendus pour profiter de la balade by night, car on est passés devant les plus beaux monuments, et les plus belles avenues, j'ai reconnu le Palais Royal, on s'est un peu perdus dans Chinatown (le soir, c'est aussi un beau délire, là-bas !), mais on se retrouve quand même à Hua Lamphong, après un voyage de plus de 14h.

2 commentaires:

  1. Eh bien dit voilà un parcours folklorique. heureusement que tu n'est pas en début de voyage. Tu dois être maintenant plus à l'aise qu'au début..
    Tu nous racontera chonatown un de ces jours.
    Je pense que tu vas consacrer les jours prochains à la visite de bangkok.

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  2. martine15/2/11

    moi qui croyais que les vélos faisant partie du quotidien trouveraient leur place facilement, c'est rocambolesque tout ça!
    une fois de plus c'est évident, le charme des voyages c'est l'impro, mais 14h c'est la limite!
    & maintenant cool ma poule
    belles journées à Bangkok,
    bises
    m@

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