Derniers jours

Juste histoire de finir proprement le récit de ce voyage, voilà enfin les dernières notes de ce blog.
Mais maintenant que je suis rentrée, j'avoue que je suis pas follement inspirée pour raconter ces derniers moments sans grand intérêt, comparés à tout ceux qui les ont précédé.
J'ai rejoint Bangkok le 21 février, en fin d'après midi,  pour une dernière nuit à Yourplace Guesthouse, où j'avais laissé des bagages. Ca me fait un peu bizarre, d'un coup, de me retrouver seule ce soir.
Je dîne d'un petit plat tout simple à la cantine de la ruelle qui donne sur Rama IV, du côté des petits stands de beignets.

 .... Et je me termine avec un dessert très bon, mais assez rare, il me semble, c'est pourquoi, je ne laisse pas passer l'occasion : un stand encore ouvert près de l'escalier du métro prépare une sorte de crêpe très fine avec de la banane, généreusement arrosée de lait concentré, et servie, comme beaucoup de choses ici, en petits morceaux dans un sac de plastique avec une pique en bois.
Le lendemain, j'ai encore beaucoup de temps devant moi avant d'aller à l'aéroport, puisque mon vol est dans la nuit, à 00:30. Avant de la quitter, je suis curieuse de voir les terrasses du 3ème et 4ème étage de la GH  :

Après avoir compacté laborieusement mes bagages, je vais me balader dans la ville un peu au hasard,

les ATM de la station de métro Hua Lampong

des wagons désaffectés ont été transformés en bibliothèque ouverte à tous, derrière la gare

l'intérieur d'un wagon-bibliothèque

 Je déjeune d'un dernier Pad Thaï au food court de la gare de Hua Lampong, ensuite je traîne dans Chinatown :

la vitrine de la boutique de La Poste de Chinatown : on peut y acheter des portraits du roi, des remèdes ....

beaucoup de boutiques type "pharmacies-herboristerie"

Au dessus du klong proche de la gare

Même pour le dernier jour, la chaleur est toujours aussi difficile à supporter, je crois bien encore plus que d'habitude, si c'est possible, et l'idée de rentrer en France retrouver la fraîcheur ne me déplait pas vraiment !

Le temps est très lourd, orageux, le tonnerre gronde au-dessus de Chinatown, mais sans une goutte de pluie !

Plutôt que continuer à traîner dehors, je décide d'aller à l'aéroport, même si je suis très en avance : mes bagages sont vraiment lourds, et je pourrais prendre tout mon temps pour arriver là-bas, avec le métro et le Rail link.

 Et surtout, l'aéroport est ... climatisé.

J'en profite même pour m'offrir une séance chez le coiffeur de l'aéroport :

Enfin, c'est l'heure d'embarquer, 1er vol pour Amman (moins de 2h de transit), et 2ème vol pour Roissy. J'avale pas moins de 4 films pendant le voyage, et ça me semble bien moins long qu'à l'aller ! Arrivée à 11 heures du matin,  2 jours de repos-chouchoutage à Paris avec réadaptation pas trop progressive à la nourriture occidentale :  bon pain, bons fromages et bon vins. Puis TGV pour Montpellier, où effectivement il fait quand même un peu plus frais que là-bas !

Et je ne peux pas m'empêcher de montrer ici la belle surprise qui m' y attendait :  ma vieille citrouille toute fanée et cabossée a été transformée en mon absence en un magnifique carrosse rutilant, équipé à neuf, entièrement révisée!

Trop la classe !

The end, ou presque

Au revoir Kuching, Lala, Ria, Jeanfi et le vélo

Tout le monde vient me déposer à l'aéroport, malgré l'heure matinale.
Formalités habituelles, maintenant, je commence à être rodée, et puis c'est un tout petit aéroport, peut-être plus petit que Fréjorgues.

Air asia, la compagnie low coast vraiment très bon marché si on s'y prend à l'avance. Correspondance assez longue à Kuala Lumpur, et j'en profite pour mettre ce blog à jour.
Alors, ça sent la fin, comme on me l'a dit !
J'ai retrouvé ce soir Your Place Guesthouse à Bangkok, qui a gentiment gardé des bagages, et dans moins de 48h, je retourne à Suvarnabhumi (l'aéroport de BKK) pour rentrer pour de bon.
Encore toute la journée de demain pour me conditionner. C'est qu'il va falloir passer de l'été à l'hiver, dans ce sens-là, c'est plus douloureux.
....... et c'est maintenant ou jamais, les commentaires d'encouragement.
Merci aux plus présents pour leur fidélité et leur régularité !
Et pour les autres, c'est encore temps, ça me fera plaisir !
Je rappelle le mode opératoire, au cas où, parce que c'est pas évident pour tout le monde (enfin, c'est ce que vous dites !) :

1. A la fin de ce message, par exemple, cliquer sur le mot commentaires, entre la date et la petite enveloppe.
2. Un cadre "Enregistrer un commentaire" s'affiche : mettre le curseur de la souris dedans et écrire le commentaire, ne pas oublier de signer.
3. Dans la liste déroulante "commentaire : sélectionner le profil", le plus simple est de sélectionner "anonyme"
4. Cliquer enfin sur "Publier le commentaire"

 et voilà, c'est tout, alors n'attendez pas !
Un grand merci d'avance, j'ai hâte de vous lire, ça m'accompagnera positivement dans ma phase de réadaptation.

Kuching J3

Pour mon dernier jour à Kuching, j'avais envie de finir la visite fort intéressante du musée, qui est constitué de 2 parties reliées par une passerelle au-dessus une avenue : d'un côté, la partie ancienne, d'inspiration victorienne, a été construite en 1891.

Elle est consacré au monde du vivant (si on peut dire) du  Sarawak : animaux empaillés, squelettes de baleine, quelques vitrines inattendues sur l'histoire du pétrole ( Shell doit son nom aux coquillages polis du Sarawak),   une montre trouvée dans l'estomac d'un crocodile capturé en 1993 qui venait d'engloutir un homme dont on a retrouvé que la montre !
le 1er étage est consacré à l'ethnologie, l'habitat traditionnel des tribus Iban et Dayak (les longhouses), les instruments de musique, les armes, les objets de la vie quotidienne (percings péniens réellement impressionnants !)
 Le bâtiment moderne abrite les expos temporaires et au 1er étage des salles bien documentées sur les différentes périodes historiques, depuis le paléolithique jusqu'à l'époque moderne.

un vieil arbre vénérable et vénéré

Kuching signifie chat en malais, et c'est l'emblème de la ville

 J'embarque sur un tambang (petite barque à moteur) pour traverser la rivière Sarawak.

les grands hôtels vus de l'autre rive

Sur l'autre rive : plein de jeunes gens un peu désoeuvrés sur leur moto stationnant devant la rivière, encore un food-court qui semble bien intéressant

 Plusieurs stands de pâtisseries proposent une spécialité : le kek (cake) lapis sarawak, avec plein de couleurs attirantes.

 Je trouve le petit chemin qui monte au fort Margherita, qui date de 1879, construit par le rajah Charles Brooke, et nommé ainsi pour honorer sa femme Margaret.

De là, on a une vue imprenable sur le bâtiment du Parlement :

Sur le chemin du retour, je retrouve Sofian, qui m'avait indiqué le chemin à l'aller, et qui est propriétaire d'un lodge au bord de la rivière, et également cycliste passionné. On parle de voyages et de voyageurs, il me fait visiter sa Guest house, me montre aussi 2 de ses vélos, raconte ses virées sur l'île de Borneo,et vous pensez bien que ça m'ouvre des plans inédits et passionnants dans la perspective d'un retour ici !

Cette rencontre m'a confortée avec l'impression déjà ressentie les premiers jours, que les habitants ici sont vraiment, mais alors vraiment très amicaux, accueillants, spontanés, souriants, cools, etc...
Rien que pendant les 3 minutes que dure la traversée de la rivière, une famille discute avec moi, et tout de suite après, le chauffeur de taxi qui me ramène chez les cousins est lui aussi adorable, on papote tout le trajet. J'ai jamais parlé comme ça à un taxi en France !
Le dernier soir, encore un délicieux repas en famille pris dans une petite cantine du quartier :

Au 1er plan : omelette aux huitres

Et avant de se coucher,  mission importante : il faut préparer la pâte de curry que j'ai achetée pour qu'elle puisse se conserver pendant et après le voyage.

Kuching J2

Le jour suivant, visite d'un autre marché : ici, le vendeur indien, au sourire éclatant prépare à la demande un subtil mélange de différentes pâtes pour constituer un curry exactement adapté au plat à cuisiner :

 Ensuite, on va déjeuner au Banana leaves, un excellent curry, servi directement sur une grande feuille de bananier, où sont disposés en petits tas les accompagnements :

c'est un peu l'extase, non ?

Encore un régal, approuvé à l'unanimité !

Un autre marché l'après midi, où je fais ma première expérience de dégustation de durian, ce fruit si particulier, qui ne fait pas l'unanimité, lui, à cause de son odeur repoussante (c'est interdit dans les transports en commun, les administrations...). Ca fait longtemps que je les vois, depuis le début de ce voyage, sans jamais oser en acheter  (trop gros pour moi, et je savais pas comment ça se mange).

En fait, c'est plutôt BON, je dirais pas excellent, car celui-là n'était pas suffisamment mûr et sucré (c'est pas tout à fait la saison), mais je suis surprise de surmonter l'odeur et de trouver le goût et la texture agréable. Donc expérience positive à renouveler avec un fruit à point ...
Puis visite d'une partie du musée de Kuching, qui ferme un peu trop tôt, re-balade dans le centre et nouvelle averse bien sévère, la 2ème de la journée.

la mosquée

 au bord de la rivière Sarawak

 Indian street, vidée de ses passants à cause de l'averse :

depuis le Waterfront :

Encore une petite place pour le dessert ?

La porte de l'évèque :

 le quartier chinois ....

 ... et son temple :

la belle poste de Kuching 

la cathédrale anglicane

 Et le soir, comme si on avait encore faim, Ria m'emmène diner avec des crevettes au beurre et des nouilles croustillantes.
 Et pour finir, un jus de watermelon (pastèque ovale) avec des bananes frites, encore un truc succulent !

J'avais bien annoncé que ce serait une étape gastronomique !